Juste 1 heure

Cet exercice propose de prendre 1 heure par jour pour se déconnecter des autres et se reconnecter à soi. Arrêter les écrans, les vidéos, les podcasts, la musique, les conversations... : juste être seul avec soi-même.

Notre cerveau est sollicité à longueur de temps que cela soit volontairement ou involontairement. On écoute. On regarde. On se consacre aux autres, à notre environnement. On occupe l’espace-temps. Mais quand nous écoutons-nous ?

Plus nous donnons d’informations à notre cerveau, moins il est apte à écouter celles qui viennent de nous.

Cependant, notre corps s’exprime, notre mental parle, ils font moins de bruit que toutes ces animations qui nous entourent, mais les informations qui nous donnent sont d’autant plus importantes, car elles nous donnent des informations sur nous.

Je vois beaucoup de clients qui ne veulent pas se consacrer du temps à s’écouter, qui ne veulent pas s’arrêter. Je le comprends, car j’ai aussi vécu avec cette peur de m'arrêter. Cette fuite du silence, s’explique principalement par la fuite de soi. Si je m’arrête : que vais-je trouver, voir, comprendre de moi ? Justement, n’est-ce pas là l’information la plus importante à savoir : comment je vais ?

Savoir ce qu’il se passe à 5 000 km de ma fenêtre, oui c'est important... . Oui, il est bon de s’ouvrir aux autres ; s’intéresser à la société dans laquelle on vit ; Aider son prochain..., mais cela ne doit pas nous couper de nous. Cela ne doit pas être la bonne excuse pour éviter : le face-à-face avec nous-mêmes. Finalement, n’est-ce pas participer au bon fonctionnement de notre société que de se connaître, d’être responsable de ce que l’on fait, en étant lucide sur ce que l’on est. N’est-ce pas une forme de civisme que de se responsabiliser de ce que l’on donne à la société de nous-même.

L’exercice de « 1 heure de silence » : c’est accepter de s’écouter pour se comprendre. Aujourd’hui, comment je vais ? Là, maintenant : qu’est-ce qui me préoccupe ? ICI : est-ce vraiment le moment de penser à ça ?

« 1 heure de silence » ne veut pas dire ne rien faire. Il est possible de bouger, faire du sport, se balader, cuisiner, faire du ménage, créer, peindre, dessiner, colorier ou de rester allongé sur son canapé... . La seule règle : ne pas, volontairement, occuper l’espace-temps d’une source d’information autre que celle qui vient de soi. Laisser son corps et sa tête, faire le rythme et petit à petit s’adapter à soi.

Se connecter à la forme d’information la plus importante : soi. Pas d’inquiétude, de là à ce que vous tombiez dans l’égoïsme, le narcissisme, l’égocentrisme... . Il y a de la marge. Les animations, autour de nous, vous rattraperont. Vous aurez juste ouvert, une porte sur un monde moins bruyant, mais tout aussi intéressant : LE VOTRE.

Répéter quotidiennement, cet exercice vous permettra de retrouver de la lucidité sur vous-mêmes et sur votre entourage. Un bénéfice non négligeable pour améliorer sa clairvoyance.